L’Art ignore tout,
l’Art est partout
Et comme une mouche, il touche à tout
Je m’appelle
Marcel, et je suis une mouche.
Sans être invité, ni représenté par aucun pays,
je vous signale ma prochaine participation
à la biennale de Venise de l’an 2013.
Ma promenade imprévisible aux pavillons, et dans
la ville de Venise, commence au momentoù vous ouvrez le petit contenant que
vous venez de recevoir, et dans lequel J’étais dedans, accompagné de cette lettre.
Du coup, Je m’installe, je survole, et
j’explore tous les lieux et les recoins de vos espaces privilégiés, éminents,
et surveillés.
Je suis chez moi, je vais là où je veux, comme
et quand je veux.
Ni les règlements institutionnels, ni la valeur
créative et transparente de l’artiste ni même l’exécution matérielle et
formelle d’un objet fini ne me concerne point.
En fait, cette initiative aventureuse est problématique,
dans le sens où elle prend la forme d’un acte naturel,
dépouillé de toute considération scénique. Cette démarche routinière et banale de
la vie ordinaire se produit dans un temps et un lieu réels, là où la valeur
passive du geste naturel se manifeste par la conquête de l’ordinaire. Elle
prend la forme d’une interaction sociale exprimée par le mouvement hétérogène
de mes ailes créant une esthétique d’attitude avec le publique.
L’acte provocateur et magique de Marcel est
« fait » sans le faire, juste pour le faire, et peu importe s’il
est bien ou mal fait. C’est le « bon à rien attitude » de Fillioud qui
fait recours a l’autrisme, parlant d’un sens primitif de l’esthétique, à savoir,
l’ambition de toujours faire quelque chose d’autre.
La nature métaphorique et inhabituelle de
Marcel, autant symbolique que physique est perçue par la banalité d’un acte
ordinaire imperceptible à la vie quotidienne.
My name is Marcel and I am a fly.
Without being invited, or represented by any country or a
curator, I point my next participation in the Venice Biennale in 2013.
My unpredictable promenade among pavilions, and in the city
of Venice begins when you open the small container that you received and in
which I was in, along with this letter.
So, I sit, I fly, and I explore all the places and corners
of your privileged, distinguished and monitored spaces.
I am home, I go where I want, when I how I like.
Or institutional regulations or creative value and
transparency of the artist or even the physical execution of formal and not a
finished me point.
In fact, this adventurous initiative is problematic in the
sense that it takes the form of a natural act, devoid of any consideration
stage. This process routine and mundane of everyday life occurs in a real time
and place, where the value of passive natural gesture is manifested by the
conquest of the ordinary. It takes the form of social interaction expressed by
the heterogeneous movement of my wings creating an aesthetic attitude with the
public.
The provocative act of magic of Marcel is "done" without
doing so, just to make it, no matter if it is right or wrong. This is the
"good for nothing attitude" that makes use Filliou has “autrisme”, speaking a
primitive sense of aesthetics, namely the ambition to do something else.
The metaphorical nature and unusual Marcel, both symbolic
and physical is perceived by the banality of ordinary act imperceptible in
everyday life.
It is basically a usual experience detached from all
conceptual and formal. That said, it tends toward immaterial art distinguished by
the absence of art for art, uniting aesthetics with life.