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Normal
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EN-US
JA
X-NONE
(In)tolerance
Notre
appartenance identitaire est étroitement liée aux objets que nous possédons ou
qui nous entourent et partagent, ainsi, notre espace urbain. Ces objets, étant
au centre de mon travail, symbolisent la consécration de la matérialité dans
son image dialectique, à la fois opposée et liée, entre le sacré et le profane.
Le
langage formel des sujets et des couleurs choisis, nous révèle une diversité
d’interprétation et d’interaction entre la représentation à la fois métaphorique
et réelle de notre identité, autant sur le plan psychologique que sociologique.
Ainsi,
l’image symbolique de mes sujets se retrouve dans un monde fantastique et
joyeux de couleurs vives qui n’est pas moins ironique dans sa construction
sociale.
La
nature de cette dernière est le contrecoup d’un mariage reflétant deux modes de
pensée relationnelle. Le premier se manifeste à travers une réflexion
cartésienne gérée par des opérations rationnelles, alors que le deuxième relève
de la métaphore, où les choses peuvent revêtir un autre sens. Conséquemment,
le dialogue établi entre ces deux modes indissociables reflète la complicité assurée
entre le sacré et le profane.
++++
English
Our sense of identity
is closely linked to the objects we own or surround us and, therefore, utilize
our urban space. These objects, being the center of my work, symbolize the
consecration of materiality in its dialectical image, both opposite and
connected, between the sacred and the profane. The formal language of subjects
and colors chosen reveals a diversity of interpretation and interaction between
the representation of both real and metaphorical of our identity, on the
psychological and sociological levels.
Thus, the symbolic
image of my subjects is found in a fantasy world of luminous and bright colors,
which is not ironic in its social construction.
The nature of the
latter is the aftermath of a union that reflects two modes of relational
thinking. The first is manifested through a Cartesian reflection managed by
rational operations, while the second is the metaphor where things can take on
another meaning. Consequently, the dialogue between these two inseparable modes
reflects the complicity between the sacred and the profane.
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11/13/11 Cette performance au sens métaphorique a le mérite de rassembler en un même
lieu d’action et de réflexion, en l’occurrence le corps, ses diverses expériences temporelles et
psychiques.
Ici, la nature migratoire du corps ainsi que le poids éthique de sa mémoire se
conservent en chacun de nous sous la forme d’un «corps-V » dont la dimension abstraite projette l’image vive
d’une mémoire s’activant dans
un espace temps écoulé.
Ainsi, cette pièce est l’aboutissement d’un mariage entre l’espace de notre
mémoire et la nature complexe et fragile du corps qui l’abrite.
Le propos de cette performance collective est
d’incarner l’aspect métaphorique représenté par le poids éthique de notre
mémoire.
This
performance, metaphorically speaking, has the merit of bringing together its
diverse temporal and physical experiences to a same place of action and
reflection, the body in this case.
Here,
the migratory nature of the body as well as the ethical mass of its memory are
preserved in each and every one of us in the shape of a "Body-Luggage''. Furthermore, the
abstract dimension projects the image of a self-activated memory within the realm of the elapsed time.
Thus,
this unique piece is the mix and match between the accidental space of our
memory and the fragile nature of the host body.
The purpose of
this collective performance is to embody the metaphoric aspect represented by
the weight and the content of our Memory.
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5/25/11 |
Trous de mémoire
Cette installation au
sens métaphorique a le mérite de rassembler en un même lieu d’action et de
réflexion, en l’occurrence le corps,
ses diverses expériences temporelles et psychiques.
Ici, la nature migratoire du corps ainsi que
le poids éthique de sa mémoire se conservent en chacun de nous sous la forme
d’un «corps valise ». La
dimension abstraite de ce dernier projette l’image d’une mémoire déracinée et
infirme, qui se construit, s’interpelle et nous échappe
dans un espace temps écoulé.
Ce corps valise s’affirme à travers son
endurance temporelle, sa résistance psychique et l’usure de sa forme
transpercée.
Ainsi, cette pièce est
l’aboutissement d’un mariage entre l’espace accidenté de notre mémoire et la
nature embryonnaire et fragile du corps qui l’abrite.
Blackout
This
setup, metaphorically speaking, has the merit of bringing together its diverse
temporal and physical experiences to a same place of action and reflection, the
body in this case.
Here,
the migratory nature of the body as well as the ethical mass of its memory are
preserved in each and every one of us in the shape of a "Lugage body''.
Furthermore, the abstract dimension of the latter reflects the image of an
uprooted and infirm memory. A memory constructing itself, asking questions and
escaping us in a span of elapsed time.
This
"Lugage body" asserts itself through its temporal endurance,
its physical resistance and the wear of its pierced shape.
Thus,
this unique piece is the culmination of marrying the corrugated space of our
memory and the embryonic and fragile nature of the host body.
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11/21/10 |
La légèreté d’être
Une plume, aussi légère qu’elle soit, nous fait
bondir de notre place. Par son effleurement silencieux, sensuel et doux comme
le vent, notre corps se frissonne, perd la boule et rebondis dans l’air. La réaction de notre
corps prend la forme d’un mouvement brusque et expressif, évoqué par un
contacte bref avec l’autre.
Cette subtile et étrange relation est fondée sur l’acte
du toucher de la peau par un corps étranger et léger, celui de la plume. Ce contacte
entre ces deux matières est électrisé par une irrégulière percussion réagissant
sur notre corps.
Ainsi, une énergie impulsive et obligée nous pénètre
et se traduit illico par un chatouillement. Or, ce dernier, de caractère
plaisant, charnel, amusant et sensuel se transforme en une torture aussitôt qu’il
s’engage dans la répétition inlassable du geste.
Entre le constat humoristique du geste et
l'approche sensible des êtres humains, cette performance minimale s’articule sur
différents éléments réels, et visuels. Elle déploie une conception métaphorique
des questions sociales liées à la tolérance des échanges relationnelles entre
les uns et les autres, où la quête des valeurs personnelles, sociales et éthiques
chez l’individu est en jeu.
A
feather, as light as it is, makes us leap from our seat. With its wind-like
silent, soft and sensual caress, our body loses its marbles and bounces into
the air. The reaction of our body takes the form of a sudden and expressive
movement, triggered by a fleeting contact with the other. This subtle and
strange relationship is based on the act of a foreign body touching the skin,
namely the feather. It is the contact between two matters electrified by
irregular emotion responding to our neurological system.
Accordingly,
an impulsive energy penetrates us and leads illico to tickling feeling all over the body. However, this
pleasant, sensual, enjoyable, relational sensation turns into torture once
falling within unremitting repetition of gesture.
Between
the humorous finding of the gesture and the sensitive approach of the human
being, that minimal performance hinges on different real and visual elements.
It reveals a metaphorical vision of social issues related to tolerance of
emotional and relational exchange between two or more individuals, where
individual pursuit of liberal values and autonomy is at stake.
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11/27/09O2Vie Je m’intéresse
particulièrement à la notion du désordre social dans le mode de vie du
Libanais, et notamment, la jonction entre ses besoins essentiels, en
l’occurrence l’eau, et les misérables services qui sont mis à sa disposition.
Cette amusante
action et interactive est foncièrement d’ordre éthique. Elle se traduit par un
jeu entre le public et l’objet, et plus précisément des formes inhabituelles et
différentes de cruches d’eau faites à la main et en céramiques. Ces dernières,
contrairement aux cruches ordinaires, ne conservent pas l’eau, sinon très peu.
Leur modèle non fonctionnel est conçu pour empêcher un remplissage et un usage
facile. A titre d’exemple, une cruche aura deux goulots et une autre aura des
multiples becs.
Pour passer à
l’action, et accommoder le besoin des altérés, un réservoir rempli d’eau de
source avec un robinet, et des cruches, seront installés sur un chariot mobile.
Ce dernier servira pour le transport et le déplacement des pièce.
La forme surréelle
des cruches nous exposera à une action dont la tournure sera à la fois cocasse
et dramatique puisque le participant s’évertuera à remplir sa cruche d’eau,
tenté d’y boire en évitant de s’éclabousser. La pièce et l’acte ont une portée
métaphorique dénonçant la faillite d’un système social qui n’arrive pas à
assurer les besoins de base du citoyen.
I am particularly interested in the concept of social disorder in the Lebanese
lifestyle, and more precisely, the junction between its basic needs, namely
water, and the hopeless means placed at his disposal.
My intervention relates to ethics. It is translated in a game between
the audience and the object, and explicitly, unusual hand made ceramics jugs .
These pitchers, unlike the regular ones, do not retain water, or very little.
Their non-functional model is designed to prevent a normal filling and easy handling.
For example, a pitcher has two necks and another will have multiple spouts.
The surreal shapes of the pitchers have a metaphoric expression.
People are invited to take action while getting exposed to both funny and
dramatic situation.
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7/14/09L’Art ignore tout,
l’Art est partout Et comme une mouche, il touche à tout
Je m’appelle
Marcel, et je suis une mouche.
Sans être invité, ni représenté par aucun pays,
je vous signale ma prochaine participation
à la biennale de Venise de l’an 2013. Ma promenade imprévisible aux pavillons, et dans
la ville de Venise, commence au momentoù vous ouvrez le petit contenant que
vous venez de recevoir, et dans lequel J’étais dedans, accompagné de cette lettre.
Du coup, Je m’installe, je survole, et
j’explore tous les lieux et les recoins de vos espaces privilégiés, éminents,
et surveillés.
Je suis chez moi, je vais là où je veux, comme
et quand je veux.
Ni les règlements institutionnels, ni la valeur
créative et transparente de l’artiste ni même l’exécution matérielle et
formelle d’un objet fini ne me concerne point.
En fait, cette initiative aventureuse est problématique,
dans le sens où elle prend la forme d’un acte naturel,
dépouillé de toute considération scénique. Cette démarche routinière et banale de
la vie ordinaire se produit dans un temps et un lieu réels, là où la valeur
passive du geste naturel se manifeste par la conquête de l’ordinaire. Elle
prend la forme d’une interaction sociale exprimée par le mouvement hétérogène
de mes ailes créant une esthétique d’attitude avec le publique.
L’acte provocateur et magique de Marcel est
« fait » sans le faire, juste pour le faire, et peu importe s’il
est bien ou mal fait. C’est le « bon à rien attitude » de Fillioud qui
fait recours a l’autrisme, parlant d’un sens primitif de l’esthétique, à savoir,
l’ambition de toujours faire quelque chose d’autre. La nature métaphorique et inhabituelle de
Marcel, autant symbolique que physique est perçue par la banalité d’un acte
ordinaire imperceptible à la vie quotidienne.
My name is Marcel and I am a fly.
Without being invited, or represented by any country or a
curator, I point my next participation in the Venice Biennale in 2013.
My unpredictable promenade among pavilions, and in the city
of Venice begins when you open the small container that you received and in
which I was in, along with this letter.
So, I sit, I fly, and I explore all the places and corners
of your privileged, distinguished and monitored spaces.
I am home, I go where I want, when I how I like.
Or institutional regulations or creative value and
transparency of the artist or even the physical execution of formal and not a
finished me point.
In fact, this adventurous initiative is problematic in the
sense that it takes the form of a natural act, devoid of any consideration
stage. This process routine and mundane of everyday life occurs in a real time
and place, where the value of passive natural gesture is manifested by the
conquest of the ordinary. It takes the form of social interaction expressed by
the heterogeneous movement of my wings creating an aesthetic attitude with the
public.
The provocative act of magic of Marcel is "done" without
doing so, just to make it, no matter if it is right or wrong. This is the
"good for nothing attitude" that makes use Filliou has “autrisme”, speaking a
primitive sense of aesthetics, namely the ambition to do something else.
The metaphorical nature and unusual Marcel, both symbolic
and physical is perceived by the banality of ordinary act imperceptible in
everyday life.
It is basically a usual experience detached from all
conceptual and formal. That said, it tends toward immaterial art distinguished by
the absence of art for art, uniting aesthetics with life.
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1 comment
| smart and original idea; that reflects the sufferance of the Lebanese society ... | -- Samira Handam, 10/2/09
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1/2/09 |
Les Libanais sont invités à aligner leurs
casseroles à l’envers sur un lot de terrain au centre-ville. La scène sera
constituée d’une étendue de batterie de cuisine sans la présence d’aucune forme
humaine. A ce niveau-là, la pluie orchestrera l’aboutissement du projet à
travers son tambourinement sur les casseroles. L’accentuation de la cacophonie
sera sujette au déversement inégal de l’ondée. Le désordre auditif engendré par
la chute de la pluie et les casseroles sont symboliques à plus d’un égard. La
casserole en elle-même incarne la faim, la misère et illustre le ventre creux
des citoyens. Le tintamarre évoque le son des balles tirées aléatoirement. La
population est assassinée par la disette et par le dédain des politiciens. Dans
un espace ouvert comme celui du centre-ville, la flotte résonnera intensivement
en concurrençant le pavé. Le cri de la famine est aqueux. Naguère, les Libanais
avaient porté les armes pour revendiquer l’égalité sociale, mais à travers
cette allégorie, leurs marmites deviennent le mégaphone de la pauvreté qui
gangrène leur tissu social et familial. J’ai recours aux éléments ésotériques
pour mener à bien ce projet : L’eau, la terre, l’air et le feu. Ce
dernier, quoiqu’il ne soit pas réellement représenté, trouvera son expression
dans le ‘feu de la colère’ des casseroles qui ne sont qu’un prolongement
physique de chaque Libanais. les casseroles iront à la fonderie pour
la production d’une grande casserole sculpturale sur laquelle les noms des
participants y seront gravés. The
Pang of the Pans
Project
Description
The
Lebanese are invited to align their pots upside down on a piece of
land in downtown. The scene will consist of a range of cookware
without the presence of any human form. At this level, the rain will
orchestrate the outcome of the project through its drumming on the
pans. The increase of cacophony will be subject to the dumping rain.
The
acoustic disorder caused by the rain fall on the pans is symbolic in
more ways than one. The pan itself embodies hunger, misery and
illustrates the citizens' hollow bellies. The uproar evokes the sound
of bullets fired randomly. People are doubly killed by famine and by
politicians' disdain. In an open area like the downtown, the fleet
will resonate intensely competing with the pavement.
The
cry of hunger is aqueous. In the past, the Lebanese had taken up arms
to demand social equality, but through this allegory, their pots
become the megaphone of poverty which blights their social and family
fabric.
To
soundly complete the project, I use esoteric elements: water, earth,
air and fire. The latter, though not actually shown, will be
reflected in the 'heat of anger' of the pans that are but a physical
extension of every Lebanese.
Finally,
the pans will be sent to the foundry for the production of a gigantic
sculpture pan on which all participants' names will be engraved.
Ghassan
Ghazal
For
more information, kindly call on: 70 947 133
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7/8/08 |
Quand l’absurde rejoint le réel… Feetbook
est un projet fondé et réalisé grâce à une participation collective qui prend
la forme d’une performance métaphorique dans les espaces publics et qui
aboutira à une installation in situ. Sur des
sites réels du Liban, les Libanais à l’étranger sont invités à une pathomimie (n.f. de patho-et mime. MÉD. Simulation
consciente et inconsciente d’une maladie) exprimant ainsi,
l’idée d’un déracinement collectif qui a irrévocablement influé leur
destin. L’instabilité
endémique au Liban ne permettant pas à la diaspora libanaise de retourner au
bercail, celle-çi est appelée à être representée par le truchement de leurs
souliers usés lors d’une excursion touristique explorant les quatre coins du
pays. Chaque soulier chaussant le destin de son ex-propriétaire parlera de la
trajectoire migratoire de ce dernier, et cela à travers un texte rédigé en
langue arabe. Le Libanais d’ailleurs est rapatrié par ses propres chaussures.
C’est le coup de pied du destin. Les souliers
éculés embarqueront dans une tournée guidée des endroits touristiques les plus
recommandés par le bureau de tourisme libanais. Les chaussures rejoindront les
vestiges de certains sites historiques, c’est l’alliage entre l’Histoire et
l’historiette d’un peuple en perdition.
Par la suite, Feetbook participera à une exposition collective, là où
une soirée de rencontre aura lieu le 05 août 2008 à 18h à la Galerie Janine
Rubeiz où ces souliers seront hébergés en forme d’installation accompagnée de
peintures sur papier et des photos souvenirs de leur excursion. Cette
simulation métaphorique est une image ironique et enviable qui exprime une
répulsion véridique de la situation des Libanais vivants à l’étranger contre
leur gré. |
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2/25/08 |
Quand la ronce
barde la fleur… Le fil de fer barbelé est
christique. Quoique de nature ronceuse, le barbelé de Jésus exhorte la passion
et l’abnégation. Descendant directement de la ronce, le barbelé, sous ses
multiples formes-coupant et piquant-, assiège Beyrouth. La ville est détenue
par les griffes de l’accès interdit à sa topographie. Jadis, il était un
vestige de la guerre. Désormais, il est le prestige d’une nouvelle guerre,
celle de l’attente, de l’imprévu et l’imprévisible. Soigneusement installé au
cœur de l’architecture rurale de Beyrouth, son mouvement torsadé et sa présence
physique mortuaire et psychosociale lui confèrent l’image d’une balafre pérenne
qui conteste l’orbe étoilé, d’une
ceinture de chasteté pour un bordel mappe mondialisé. Malgré sa composition répétitive
et menaçante, le barbelé figure parmi les objets urbains qui longe notre vie
quotidienne. Un rappel pathologique de la précarité de la vie. Sa convenance,
qu’elle soit authentique, esthétique ou politique, occupe notre espace privé et
public et se classe au rang des objets de guerre décoratifs. Cette
interrelation entre l’individu et
son environnement est façonnée se construit à travers l’action.
Selon Ittelson, « cet environnement, avec
ses particularités, la manière dont il est investi et façonné par l’individu,
qui participe de l’identité de l’individu et donne signification à son
comportement.”
À travers une
représentation métaphorique, à la fois enviable et ironique, je relève en
question les valeurs symboliques, esthétiques, son statut social déphasé et,
son harmonie sinistre au sein des espaces public et privé.
The genesis of the barbwire
finds its roots on the forehead of The Christ with the thorny crown. Albeit its
spiky nature, the Holy barbwire exhorts passion and abnegation. Descending
directly from the bramble, the prickly wire, with its multiple forms and
shapes, besieges Beirut. The Capital is under the claws of forbidden access to
its topography. Not so long ago, the barbwire was a vestige of the war. Today,
it is the prestige of a new war. The war of the unforeseen and the unpredicted. Neatly implemented in the heart
of the rural architecture of Beirut, its twisted movement and its mortuary and
psycho-social presence confirms the image of a an perennial scar, of a chastity
belt for a united-national brothel In spite of its repetitive and
menacing composition, the barbwire figures amid the urban objects that escort
our daily life. It is a pathological signal of the precarity of life. Its
presence, be it authentic, esthetic or political, takes part of our private and
public spaces and falls under the realm of the decorative objects of war. The
inter-relationship between the individual and his barb wired environment,
forges his social behavior vis-à-vis
himself and his surrounding milieu. Through a metaphoric representation, equally enviable and
ironic, I bring to the fore the symbolic and aesthetic values of the barbwire,
shedding light on its surpassed social status and its sinister harmony within
the public and private spaces. Primarily, my project will be a
combination of a video projection and essential materials such as wood, metal,
flowers, clay, and so forth. |
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