Faro

12/13/15

 





(In)tolerance

10/7/12

Normal 0 false false false EN-US JA X-NONE (In)tolerance
 Notre appartenance identitaire est étroitement liée aux objets que nous possédons ou qui nous entourent et partagent, ainsi, notre espace urbain. Ces objets, étant au centre de mon travail, symbolisent la consécration de la matérialité dans son image dialectique, à la fois opposée et liée, entre le sacré et le profane.                                                                                                                                           Le langage formel des sujets et des couleurs choisis, nous révèle une diversité d’interprétation et d’interaction entre la représentation à la fois métaphorique et réelle de notre identité, autant sur le plan psychologique que sociologique.

Ainsi, l’image symbolique de mes sujets se retrouve dans un monde fantastique et joyeux de couleurs vives qui n’est pas moins ironique dans sa construction sociale.

La nature de cette dernière est le contrecoup d’un mariage reflétant deux modes de pensée relationnelle. Le premier se manifeste à travers une réflexion cartésienne gérée par des opérations rationnelles, alors que le deuxième relève de la métaphore, où les choses peuvent revêtir un autre sens. Conséquemment, le dialogue établi entre ces deux modes indissociables reflète la complicité assurée entre le sacré et le profane.

 

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English

Our sense of identity is closely linked to the objects we own or surround us and, therefore, utilize our urban space. These objects, being the center of my work, symbolize the consecration of materiality in its dialectical image, both opposite and connected, between the sacred and the profane. The formal language of subjects and colors chosen reveals a diversity of interpretation and interaction between the representation of both real and metaphorical of our identity, on the psychological and sociological levels.

Thus, the symbolic image of my subjects is found in a fantasy world of luminous and bright colors, which is not ironic in its social construction.

The nature of the latter is the aftermath of a union that reflects two modes of relational thinking. The first is manifested through a Cartesian reflection managed by rational operations, while the second is the metaphor where things can take on another meaning. Consequently, the dialogue between these two inseparable modes reflects the complicity between the sacred and the profane.

 





Corps-V(alise)

11/13/11

 Cette performance au sens métaphorique a le mérite de rassembler en un même lieu d’action et de réflexion, en l’occurrence le corps,  ses diverses expériences temporelles et psychiques.
Ici, la nature migratoire du corps ainsi que le poids éthique de sa mémoire se conservent en chacun de nous sous la forme d’un «corps-V » dont la dimension abstraite projette l’image vive d’une mémoire s’activant dans un espace temps écoulé.

Ainsi, cette pièce est l’aboutissement d’un mariage entre l’espace de notre mémoire et la nature complexe et fragile du corps qui l’abrite.

Le propos de cette performance collective est d’incarner l’aspect métaphorique représenté par le poids éthique de notre mémoire.

  

This performance, metaphorically speaking, has the merit of bringing together its diverse temporal and physical experiences to a same place of action and reflection, the body in this case.

Here, the migratory nature of the body as well as the ethical mass of its memory are preserved in each and every one of us in the shape of a "Body-Luggage''. Furthermore, the abstract dimension projects the image of a self-activated memory  within the realm of the elapsed time.

 

Thus, this unique piece is the mix and match between the accidental space of our memory and the fragile nature of the host body.

The purpose of this collective performance is to embody the metaphoric aspect represented by the weight and the content of our Memory. 

 





Trous de mémoire

5/25/11

Trous de mémoire/Blackout
Trous de mémoire
Cette installation au sens métaphorique a le mérite de rassembler en un même lieu d’action et de réflexion, en l’occurrence le corps,  ses diverses expériences temporelles et psychiques.

Ici, la nature migratoire du corps ainsi que le poids éthique de sa mémoire se conservent en chacun de nous sous la forme d’un «corps valise ». La dimension abstraite de ce dernier projette l’image d’une mémoire déracinée et infirme, qui se construit, s’interpelle et nous échappe dans un espace temps écoulé.

Ce corps valise s’affirme à travers son endurance temporelle, sa résistance psychique et l’usure de sa forme transpercée.

Ainsi, cette pièce est l’aboutissement d’un mariage entre l’espace accidenté de notre mémoire et la nature embryonnaire et fragile du corps qui l’abrite.

 

 

Blackout

This setup, metaphorically speaking, has the merit of bringing together its diverse temporal and physical experiences to a same place of action and reflection, the body in this case.

Here, the migratory nature of the body as well as the ethical mass of its memory are preserved in each and every one of us in the shape of a "Lugage body''. Furthermore, the abstract dimension of the latter reflects the image of an uprooted and infirm memory. A memory constructing itself, asking questions and escaping us in a span of elapsed time.

This "Lugage body" asserts itself through its temporal endurance, its physical resistance and the wear of its pierced shape.

Thus, this unique piece is the culmination of marrying the corrugated space of our memory and the embryonic and fragile nature of the host body. 

 





Chatouillement ou Chatiment

11/21/10

La légèreté d’être
 

Une plume, aussi légère qu’elle soit, nous fait bondir de notre place. Par son effleurement silencieux, sensuel et doux comme le vent, notre corps se frissonne,  perd la boule et rebondis dans l’air. La réaction de notre corps prend la forme d’un mouvement brusque et expressif, évoqué par un contacte bref avec l’autre.

Cette subtile et étrange relation est fondée sur l’acte du toucher de la peau par un corps étranger et léger, celui de la plume. Ce contacte entre ces deux matières est électrisé par une irrégulière percussion réagissant sur notre corps.

Ainsi, une énergie impulsive et obligée nous pénètre et se traduit illico par un chatouillement. Or, ce dernier, de caractère plaisant, charnel, amusant et sensuel se transforme en une torture aussitôt qu’il s’engage dans la répétition inlassable du geste.

Entre le constat humoristique du geste et l'approche sensible des êtres humains, cette performance minimale s’articule sur différents éléments réels, et visuels. Elle déploie une conception métaphorique des questions sociales liées à la tolérance des échanges relationnelles entre les uns et les autres, où la quête des valeurs personnelles, sociales et éthiques chez l’individu est en jeu.

The Lightness of Being

A feather, as light as it is, makes us leap from our seat. With its wind-like silent, soft and sensual caress, our body loses its marbles and bounces into the air. The reaction of our body takes the form of a sudden and expressive movement, triggered by a fleeting contact with the other. This subtle and strange relationship is based on the act of a foreign body touching the skin, namely the feather. It is the contact between two matters electrified by irregular emotion responding to our neurological system.

Accordingly, an impulsive energy penetrates us and leads illico to tickling feeling all over the body. However, this pleasant, sensual, enjoyable, relational sensation turns into torture once falling within unremitting repetition of gesture.

Between the humorous finding of the gesture and the sensitive approach of the human being, that minimal performance hinges on different real and visual elements. It reveals a metaphorical vision of social issues related to tolerance of emotional and relational exchange between two or more individuals, where individual pursuit of liberal values and autonomy is at stake.

 





Eau 2 Vie

11/27/09

O2Vie

Je m’intéresse particulièrement à la notion du désordre social dans le mode de vie du Libanais, et notamment, la jonction entre ses besoins essentiels, en l’occurrence l’eau, et les misérables services qui sont mis à sa disposition.

Cette amusante action et interactive est foncièrement d’ordre éthique. Elle se traduit par un jeu entre le public et l’objet, et plus précisément des formes inhabituelles et différentes de cruches d’eau faites à la main et en céramiques. Ces dernières, contrairement aux cruches ordinaires, ne conservent pas l’eau, sinon très peu. Leur modèle non fonctionnel est conçu pour empêcher un remplissage et un usage facile. A titre d’exemple, une cruche aura deux goulots et une autre aura des multiples becs.

Pour passer à l’action, et accommoder le besoin des altérés, un réservoir rempli d’eau de source avec un robinet, et des cruches, seront installés sur un chariot mobile. Ce dernier servira pour le transport et le déplacement des pièce.  

La forme surréelle des cruches nous exposera à une action dont la tournure sera à la fois cocasse et dramatique puisque le participant s’évertuera à remplir sa cruche d’eau, tenté d’y boire en évitant de s’éclabousser. La pièce et l’acte ont une portée métaphorique dénonçant la faillite d’un système social qui n’arrive pas à assurer les besoins de base du citoyen.          

 

I am particularly interested in the concept of social disorder in the Lebanese lifestyle, and more precisely, the junction between its basic needs, namely water, and the hopeless means placed at his disposal.

My intervention relates to ethics. It is translated in a game between the audience and the object, and explicitly, unusual hand made ceramics jugs . These pitchers, unlike the regular ones, do not retain water, or very little. Their non-functional model is designed to prevent a normal filling and easy handling. For example, a pitcher has two necks and another will have multiple spouts.

The surreal shapes of the pitchers have a metaphoric expression. People are invited to take action while getting exposed to both funny and dramatic situation. 

 





Marcel le magicien

7/14/09

L’Art ignore tout, l’Art est partout
Et comme une mouche, il touche à tout
 

 Je m’appelle Marcel, et je suis une mouche.

 Sans être invité, ni représenté par aucun pays,  je vous signale ma prochaine participation à la biennale de Venise de l’an 2013.

Ma promenade imprévisible aux pavillons, et dans la ville de Venise, commence au momentoù vous ouvrez le petit contenant que vous venez de recevoir, et dans lequel J’étais dedans, accompagné de cette lettre.

Du coup, Je m’installe, je survole, et j’explore tous les lieux et les recoins de vos espaces privilégiés, éminents, et surveillés.

Je suis chez moi, je vais là où je veux, comme et quand je veux.

Ni les règlements institutionnels, ni la valeur créative et transparente de l’artiste ni même l’exécution matérielle et formelle d’un objet fini ne me concerne point.

 En fait, cette initiative aventureuse est problématique, dans le sens où elle prend la forme  d’un acte naturel, dépouillé de toute considération scénique. Cette démarche routinière et banale de la vie ordinaire se produit dans un temps et un lieu réels, là où la valeur passive du geste naturel se manifeste par la conquête de l’ordinaire. Elle prend la forme d’une interaction sociale exprimée par le mouvement hétérogène de mes ailes créant une esthétique d’attitude avec le publique.

 L’acte provocateur et magique de Marcel est « fait » sans le faire, juste pour le faire, et peu importe s’il est bien ou mal fait. C’est le « bon à rien attitude » de Fillioud qui fait recours a l’autrisme, parlant d’un sens primitif de l’esthétique, à savoir, l’ambition de toujours faire quelque chose d’autre.

La nature métaphorique et inhabituelle de Marcel, autant symbolique que physique est perçue par la banalité d’un acte ordinaire imperceptible à la vie quotidienne. 
 

 My name is Marcel and I am a fly.

 

Without being invited, or represented by any country or a curator, I point my next participation in the Venice Biennale in 2013.

 My unpredictable promenade among pavilions, and in the city of Venice begins when you open the small container that you received and in which I was in, along with this letter.


So, I sit, I fly, and I explore all the places and corners of your privileged, distinguished and monitored spaces.

I am home, I go where I want, when I how I like.

Or institutional regulations or creative value and transparency of the artist or even the physical execution of formal and not a finished me point. 

In fact, this adventurous initiative is problematic in the sense that it takes the form of a natural act, devoid of any consideration stage. This process routine and mundane of everyday life occurs in a real time and place, where the value of passive natural gesture is manifested by the conquest of the ordinary. It takes the form of social interaction expressed by the heterogeneous movement of my wings creating an aesthetic attitude with the public. 

The provocative act of magic of Marcel is "done" without doing so, just to make it, no matter if it is right or wrong. This is the "good for nothing attitude" that makes use Filliou has “autrisme”, speaking a primitive sense of aesthetics, namely the ambition to do something else.

 The metaphorical nature and unusual Marcel, both symbolic and physical is perceived by the banality of ordinary act imperceptible in everyday life.


It is basically a usual experience detached from all conceptual and formal. That said, it tends toward immaterial art distinguished by the absence of art for art, uniting aesthetics with life.

 

 


1 comment

smart and original idea; that reflects the sufferance of the Lebanese society ...
-- Samira Handam, 10/2/09



Le casse-pipe des casseroles

1/2/09

Les Libanais sont invités à aligner leurs casseroles à l’envers sur un lot de terrain au centre-ville. La scène sera constituée d’une étendue de batterie de cuisine sans la présence d’aucune forme humaine. A ce niveau-là, la pluie orchestrera l’aboutissement du projet à travers son tambourinement sur les casseroles. L’accentuation de la cacophonie sera sujette au déversement inégal de l’ondée. Le désordre auditif engendré par la chute de la pluie et les casseroles sont symboliques à plus d’un égard. La casserole en elle-même incarne la faim, la misère et illustre le ventre creux des citoyens. Le tintamarre évoque le son des balles tirées aléatoirement. La population est assassinée par la disette et par le dédain des politiciens. Dans un espace ouvert comme celui du centre-ville, la flotte résonnera intensivement en concurrençant le pavé. Le cri de la famine est aqueux. Naguère, les Libanais avaient porté les armes pour revendiquer l’égalité sociale, mais à travers cette allégorie, leurs marmites deviennent le mégaphone de la pauvreté qui gangrène leur tissu social et familial.

J’ai recours aux éléments ésotériques pour mener à bien ce projet : L’eau, la terre, l’air et le feu. Ce dernier, quoiqu’il ne soit pas réellement représenté, trouvera son expression dans le ‘feu de la colère’ des casseroles qui ne sont qu’un prolongement physique de chaque Libanais.

les casseroles iront à la fonderie pour la production d’une grande casserole sculpturale sur laquelle les noms des participants y seront gravés. 

                                     The Pang of the Pans


Project Description

The Lebanese are invited to align their pots upside down on a piece of land in downtown. The scene will consist of a range of cookware without the presence of any human form. At this level, the rain will orchestrate the outcome of the project through its drumming on the pans. The increase of cacophony will be subject to the dumping rain.

The acoustic disorder caused by the rain fall on the pans is symbolic in more ways than one. The pan itself embodies hunger, misery and illustrates the citizens' hollow bellies. The uproar evokes the sound of bullets fired randomly. People are doubly killed by famine and by politicians' disdain. In an open area like the downtown, the fleet will resonate intensely competing with the pavement.

The cry of hunger is aqueous. In the past, the Lebanese had taken up arms to demand social equality, but through this allegory, their pots become the megaphone of poverty which blights their social and family fabric.

To soundly complete the project, I use esoteric elements: water, earth, air and fire. The latter, though not actually shown, will be reflected in the 'heat of anger' of the pans that are but a physical extension of every Lebanese.

Finally, the pans will be sent to the foundry for the production of a gigantic sculpture pan on which all participants' names will be engraved.

Ghassan Ghazal

For more information, kindly call on: 70 947 133

         

 





 





Feetbook

7/8/08

Quand l’absurde rejoint le réel…

 

Feetbook est un projet fondé et réalisé grâce à une participation collective qui prend la forme d’une performance métaphorique dans les espaces publics et qui aboutira à une installation in situ. Sur des sites réels du Liban, les Libanais à l’étranger sont invités à une pathomimie (n.f. de patho-et mime. MÉD. Simulation consciente et inconsciente d’une maladie) exprimant ainsi, l’idée d’un déracinement collectif qui a irrévocablement influé leur destin.  

L’instabilité endémique au Liban ne permettant pas à la diaspora libanaise de retourner au bercail, celle-çi est appelée à être representée par le truchement de leurs souliers usés lors d’une excursion touristique explorant les quatre coins du pays. Chaque soulier chaussant le destin de son ex-propriétaire parlera de la trajectoire migratoire de ce dernier, et cela à travers un texte rédigé en langue arabe. Le Libanais d’ailleurs est rapatrié par ses propres chaussures. C’est le coup de pied du destin.

Les souliers éculés embarqueront dans une tournée guidée des endroits touristiques les plus recommandés par le bureau de tourisme libanais. Les chaussures rejoindront les vestiges de certains sites historiques, c’est l’alliage entre l’Histoire et l’historiette d’un peuple en perdition.  Par la suite, Feetbook participera à une exposition collective, là où une soirée de rencontre aura lieu le 05 août 2008 à 18h à la Galerie Janine Rubeiz où ces souliers seront hébergés en forme d’installation accompagnée de peintures sur papier et des photos souvenirs de leur excursion.

Cette simulation métaphorique est une image ironique et enviable qui exprime une répulsion véridique de la situation des Libanais vivants à l’étranger contre leur gré. 

 





Le barbelé : Accroche-lambeaux

2/25/08

Quand la ronce barde la fleur…

Le fil de fer barbelé est christique. Quoique de nature ronceuse, le barbelé de Jésus exhorte la passion et l’abnégation. Descendant directement de la ronce, le barbelé, sous ses multiples formes-coupant et piquant-, assiège Beyrouth. La ville est détenue par les griffes de l’accès interdit à sa topographie. Jadis, il était un vestige de la guerre. Désormais, il est le prestige d’une nouvelle guerre, celle de l’attente, de l’imprévu et l’imprévisible. 

Soigneusement installé au cœur de l’architecture rurale de Beyrouth, son mouvement torsadé et sa présence physique mortuaire et psychosociale lui confèrent l’image d’une balafre pérenne qui conteste l’orbe étoilé,  d’une ceinture de chasteté pour un bordel mappe mondialisé. Malgré sa composition répétitive et menaçante, le barbelé figure parmi les objets urbains qui longe notre vie quotidienne. Un rappel pathologique de la précarité de la vie. Sa convenance, qu’elle soit authentique, esthétique ou politique, occupe notre espace privé et public et se classe au rang des objets de guerre décoratifs. Cette interrelation  entre l’individu et son environnement est façonnée se construit à travers l’action.  Selon Ittelson, « cet environnement, avec ses particularités, la manière dont il est investi et façonné par l’individu, qui participe de l’identité de l’individu et donne signification à son comportement.”

À travers une représentation métaphorique, à la fois enviable et ironique, je relève en question les valeurs symboliques, esthétiques, son statut social déphasé et, son harmonie sinistre au sein des espaces public et privé. 



The genesis of the barbwire finds its roots on the forehead of The Christ with the thorny crown. Albeit its spiky nature, the Holy barbwire exhorts passion and abnegation. Descending directly from the bramble, the prickly wire, with its multiple forms and shapes, besieges Beirut. The Capital is under the claws of forbidden access to its topography. Not so long ago, the barbwire was a vestige of the war. Today, it is the prestige of a new war. The war of the unforeseen and the unpredicted.

Neatly implemented in the heart of the rural architecture of Beirut, its twisted movement and its mortuary and psycho-social presence confirms the image of a an perennial scar, of a chastity belt for a united-national brothel

 

In spite of its repetitive and menacing composition, the barbwire figures amid the urban objects that escort our daily life. It is a pathological signal of the precarity of life. Its presence, be it authentic, esthetic or political, takes part of our private and public spaces and falls under the realm of the decorative objects of war. The inter-relationship between the individual and his barb wired environment, forges his social behavior vis-à-vis  himself and his surrounding milieu.

Through a metaphoric representation, equally enviable and ironic, I bring to the fore the symbolic and aesthetic values of the barbwire, shedding light on its surpassed social status and its sinister harmony within the public and private spaces.

Primarily, my project will be a combination of a video projection and essential materials such as wood, metal, flowers, clay, and so forth.

 



Previously published:

The artist community of Zhibit.org laments the passing of Métaportrait. We are keeping this website online as tribute to the memory and life's work of Métaportrait, RIP.


 MétaportraitMetn, Lebanon01 68 07 30

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